De retour au Québec, j’ai découvert un super petit fruit bleu plein de promesses : la camerise.
Rien à voir avec la voile, mais je ne pouvais passer à côté sans la faire mieux connaître !
La camerise est de couleur bleu foncé, de forme allongée comparativement au bleuet. Sa saveur particulière s’entrecroise entre la framboise, le bleuet et la mûre. Selon le cultivar, la camerise se révèle légèrement acidulée ou plus sucrée.
En bouche, c’est une véritable explosion de saveurs qui dure !
Ce petit fruit offre encore plus. Il est riche en antioxydants, en vitamines, en minéraux et en fibres. La camerise possède donc de nombreux avantages pour plaire à une population de plus en plus soucieuse d’une alimentation de qualité.
- Source: Haskap Association of Ontario
- Source: Haskap Association of Ontario
Outre ses qualités gustatives et ses propriétés indéniables pour la santé, ce petit fruit émergent possède plusieurs autres atouts. Parmi ceux-ci figurent la résistance du plan au froid jusqu’à – 45°C et à de nombreux ravageurs. La floraison hâtive donne un fruit qui atteint une maturité au début de l’été. Il n’en fallait pas plus pour que Robert et Lorraine Poirier soient séduits par la camerise. En 2008, ils réalisent leur rêve et décident d’acheter une ferme. La famille quitte Pincourt, en banlieue ouest de Montréal pour s’installer à Saint-Eugène, une localité franco-ontarienne rurale non loin d’Hawkesbury, à la frontière interprovinciale avec le Québec. Aidés de leurs trois enfants, ils y cultivent principalement la camerise, ainsi que plusieurs autres petits fruits, arbres fruitiers et légumes selon des pratiques de culture durable et biologique.

Robert Poirier, fier de ses camerisiers!
Huit variétés et 9000 plants
Aujourd’hui, ce n’est pas moins de 9000 camerisiers de 8 différentes variétés qui sont cultivés à la ferme Les Fruits du Poirier. Le rendement moyen par plant s’élève à 1,5 kg. Enthousiasmé par cette culture, Robert, ingénieur de formation, compte étendre la gamme de ce petit fruit dont l’avenir est très prometteur. La camerise est certes moins connue que le bleuet mais elle suscite un intérêt accru des agriculteurs depuis 2007, tant en Ontario qu’au Québec.
Dès que les camerises sont récoltées, le conditionnement se fait sur place. Les petits fruits sont ainsi vendus congelés à la ferme. Ils trouvent aussi preneurs dans les marchés et les restaurants locaux. Pour se procurer des camerises fraîches, il y a l’auto-cueillette. Les camerises constituent le fruit idéal pour la transformation en confitures, en smoothies, en tartes, en jus, en yogourts, etc.
L’auto-cueillette bat son plein !
L’auto-cueillette bat son plein actuellement… Avis aux intéressés qui aimeraient profiter du beau temps pour faire une virée à la campagne et goûter à ce savoureux fruit ! Cliquez ici pour les coordonnées de la ferme.
Bonne cueillette !
Histoire de la camerise
La camerise, dont le nom scientifique de l’arbuste est Lonicera caerulea, est originaire du Japon et remonte à plusieurs centaines d’années. Au Japon, ce fruit est reconnu comme celui de la longévité. Dans les années 1950, il attire l’attention de la Russie qui, par le biais de l’Institut Vavilov de Saint-Petersbourg, développe davantage de cultivars.
À la fin des années 1990, l’Université de l’État de l’Orégon débute un programme de cultures sur des sélections japonaises (Dr Thompson et Dr Gilbert). Plusieurs sélections sont testées dans quelques États américains et à l’Université de Saskatchewan avec le Dr Bob Bors. Les cultivars russes améliorés provenant de la pépinière du Dr Gilbert portent des noms anglais de Blue Belle et Berry Blue et ces variétés sont les favorites de l’Université de Saskatchewan (2003). En Saskatchewan, le terme Haskap est utilisé, dérivé d’un ancien nom japonais. On la nomme également honeyberry.
Quelques liens utiles
Ontario Haskap Association
Camerise Québec
MAPAQ
Université de Saskatchewan
9 juillet 2017 à 15 h 09 min
Si j’en trouve, j’en achète c’est certain.
Merci. Édifiant tout ça xxx
Envoyé de mon iPhone
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9 juillet 2017 à 15 h 49 min
Si J’ai l’occasion, je t’en procure mais elles seront congelées toujours délicieuses. À bientôtxxx
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7 juillet 2017 à 8 h 59 min
*Bonjour Marlène!*
*Très intéressant… Je n’ai jamais vu ce fruit…*
*Mes salutations à Paul et Françoise*
*Luc*
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7 juillet 2017 à 8 h 18 min
Marlène, tu es superbe à lire!
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7 juillet 2017 à 8 h 31 min
Merci Patrice. On espère vous voir bientôt. Bonjour à Mireille !
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